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1. |
Scarabée
02:15
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Je connaissais une femme
Qui mendiait dans la rue
Elle traînait avec elle
Son gosse qui hurlait
L’avait les yeux bandés
Et du matin au soir
Criait toute la journée
Derrière cet écran noir
Un jour un étranger
Vit cette femme mendier
Avec ce gosse terrible
Toujours les yeux bandés
Étranger intrigué
Qu'a-t-il donc à hurler ?
Tous les jours de l'année
Qu'a-t-il donc à crier ?
Scarabée... Pourquoi ?
Scarabée... Parles-moi
Scarabée... Ecoutes-moi
Scarabée... Mais dis-moi !
Étranger intrigué
Derrière ses yeux bandés
La mère avait glissé
Deux petits scarabées
Mais les petits insectes
S'étaient multipliés
L’insecte comme du feu
Avait bouffé les yeux
Qu'avait-t-il à crier ?
Le p'tit aux yeux bandés
Qu'avait-t-il à crier ?
Les deux yeux dévorés...
Scarabée... Pourquoi ?
Scarabée... Echappes-toi
Scarabée... Défend-moi
Scarabée... Ou tue-moi !
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2. |
Deux Clowns
03:28
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1er Acte
Rico était un clown qui vivait dans un cirque
Sa tête de fripouille faisait rire les enfants
Son sourire maquillé de gugusse ambulant
De tournée en tournée, pleuvaient les applaudissements
Il jouait avec ses mains comme un p’tit magicien
Pourquoi donc un matin il a joué un peu trop loin ?
Eh oui, il s'est pendu sous le grand chapiteau
Un concombre dans le cul, son corps nu flottant très haut
Le visage peint en rouge et les godasses aux pieds
Rico était un clown maint’nant pour l'éternité
Sous le grand chapiteau tous pleuraient en silence
Et le soir les marmots rigolaient bien en cadence !
2ème Acte
Zeppo était l'autre clown qui vivait dans l’même cirque
Sa tête de grand fou faisait rire les enfants
Rico c’était le gugusse et Zeppo le clown blanc
Depuis qu'il n'était plus, ce n'était plus comme avant
Mais Rico était mort et Zeppo devint grave
Bientôt son visage blanc n'amusait plus les enfants
Et Zeppo devint fou sous le grand chapiteau
Il plongea dans la foule avec ses yeux en couteau
Il tua son premier gosse, s'enfuit dans la forêt
Il mangeait des écorces, tous les gosse le cherchaient
De Rico la fripouille à Zeppo le fou blanc
Combien y-a-t-il de clowns qui sont devenus déments ?
Rideau
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3. |
Camouflage
02:49
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Tu as déserté hier
Camouflage militaire
Toute la jungle t'appelait
C'est l'appel de la forêt
Personne (ne) te retrouvera
Caméléon dans les bois
Sur ton bomber camouflage
Tes cheveux poussent en apache
Car tu es - Camouflage
On t'appelle - Camouflage
Tu t'habilles - Camouflage
Tu te caches - Camouflage
Les rotors crèvent les nuages
Animal, tu as la rage
Camouflé de feuilles d'érable
Tu rêves de devenir un arbre
Personne ne t'en voudra
Jamais tu ne te rendras
Dans ton bomber camouflage
Tu les attends et tu craches
Car tu es – Camouflage…
Vétéran d'une sale histoire
Hantée de bombes au napalm
Tu voulais dev’nir un arbre
Fuir la folie de ces drames
La forêt du Canada
Partout te protégera
Tu rêves de dev’nir un arbre
Et pour elle c'est un hommage
Car tu es - Camouflage
Tu te caches - Camouflage
En apache - Camouflage
Et tu craches...
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4. |
Soleil Noir
02:46
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Au fond du H.L.M.
De la cité Staline
Se cache une fillette
Qui s'ennuie à mourir
Tous ses copains se droguent
Alors elle fait pareil
Et sans savoir pourquoi
Elle ne se contrôle pas
Mais elle a toujours froid
Il n'y avait pas d’soleil
"J'me sens bien avec ça"
Une éclipse est en elle
Et pour se réchauffer
Elle danse avec la mort
Ca la fait délirer
Toujours un peu plus fort
Au fond du H.L.M.
De cette cité poubelle
Se cache une fillette
Qui s'ennuie à mourir
C'est hier qu'elle est morte
Avec ses quinze ans
Ses copains qui se droguent
L'appelaient Soleil Noir
Et on entend au loin
Qu'ils appellent Soleil Noir
Ils jouent avec la mort
Toujours un peu plus fort
Du haut d'une falaise
Le vent qui les caresse
Depuis ils ont sauté
Rejoindre Soleil Noir
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5. |
Carnet De Route
04:18
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Soldat, soldat
La peur hante tes nuits
Qu'est-ce que tu fous là-bas
Si loin de ton pays ?
Soldat de France
Jeunesse pleine d'ignorance
Ne gâches pas ta vie
Pour leur idée de patrie
Jeune déserteur
Sans reproche et sans peur
Leur armée te dégoûte
Tu choisis ta propre route
Soldat, soldat
Au service de l'État
T’es qu'un pion en attente
Marionnette sanglante
Mon meilleur ami est mort
Juste vingt balles dans le corps
Les généraux de Paris
Se foutent bien de nos vies
Armée rebelle
Au chef spirituel
Nostalgie Che Guevara
Continuons le combat
Soldat, Soldat
Parti en Algérie
Tu as rejoins le FLN
Ta femme est algérienne
Soldat de France
Au lieu de faire la guerre
Partage la souffrance
D'une action humanitaire
Soldat, dit non
Au tonnerre des canons
À ces balles qui te traquent
Sous les drapeaux qui claquent
Jeune réfractaire
Au service militaire
Tu refuses toutes les guerres
Le suicide de la terre
Soldat drogué
Bourré de médicaments
Tu aimes te saouler
Pour oublier le sang
Soldat, soldat
T’es rempli d'illusion
Lève-toi et chante
Cet hymne à l'insoumission
Rompons les rangs ! - Où est ton syndicat ?
Rompons les rangs ! - Réveilles-toi soldat !
Rompons les rangs ! - Où sont les centurions ?
Rompons les rangs ! - Jeunesse en objection
Rompons les rangs ! - Où est ton comité ?
Rompons les rangs ! – Où est ta liberté ?
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6. |
J'Suis Zinzin
02:11
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J'suis zinzin - Comme une orange mécanique
J'suis zinzin - Comme une citrouille électrique
J'suis zinzin - J'ai la pêche automatique
J'ai une poire diabolique et les fraises en déclic
J'suis zinzin - J'ai la banane athlétique
J'suis zinzin - J'aime les citrons des filles chics
J'suis zinzin - Mes groseilles font de la musique
J'aime les fruits exotiques, ma figue est vraiment magique
J'suis zinzin - Ma pomme n'a rien d'esthétique
J'suis zinzin - Mes dattes ont l'aspect clinique
J'suis zinzin - Mes raisins valent pas une brique
Ma golden est pathétique, mes clémentines se rappliquent
J'suis zazou - J'ai la framboise érotique
J'suis zazou - Je mange le durian qui pique
J'suis zazou - J'ai les lychees frénétiques
J'ai l'ananas fanatique et je me soigne au chmilblic
J'suis zazou - J'ai l'abricot plein de tics
J'suis zazou - Mes mirabelles sont mystiques
J'suis zazou - Mes mûres n'aiment pas les flics
J'aime les prunes alcooliques, j'vais en avoir la colique
J'suis zinzin - Je suis un citron pressé
Complètement zinzin, complètement zazou
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7. |
Ainsi Squattent-ils
03:30
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Te souviens-tu encore
D'la commune des Couronnes
Où flottait le drapeau noir
Au milieu du boulevard
C'était autour du feu
Qu'on se sentait heureux
On faisait des méchouis
Un peu toutes les nuits
Te souviens-tu encore
de ces concerts sauvages
De la rue des Vilins
Ils sont fous ces romains !
On se couchait à l'aube
On se levait le soir
On décorait nos piaules
Et on chantait victoire !
Te souviens-tu encore
De c'p'tit bar squatté
On avait pas eu tort
De l'appeler l’"Mal-famé"
Et quand un car passait
Tout le monde s'y mettait
Les keufs n'étaient pas nets
Sous une pluie de canettes
Quelque part dans la Gaule
Un p'tit squatt résiste
On y boit de la gnôle
Sans Promoteurtourix
Maintenant qu'il n'y a plus rien
On ne regrette rien
Car il poussera demain
Des squatts comme des petits pains
Pour tous les mal-logés
Il y a un Komité
Et même dans ton quartier
Il y a de quoi squatter
Pour tous les mal-logés
Il y a un Komité
Qui défend le quartier
Des promoteurs sans cœur
Ainsi squattent-ils
Sans droits ni titres
Ainsi ils squattent
Sans toit ni loi
Ainsi squattent-ils
Souvent fauchés
Ainsi ils squattent
Toujours marteaux !
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8. |
Quésako
02:53
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Des chiens se rebellent en mordant les vigiles
- Quelle est cette tribu qui dérive dans la ville ?
Contre la vie chère, fauche et fête populaire
- Qui sont ces sauvages au foutu look de guerre ?
Bataillon de chômeurs et jeunes desperados
- Écoute sur la zone la Radio-Rodéo
Ghetto d'immigrés et camps de rétention
- Fais donc attention, ils ont lâché les lions
C'est l'armée et ses pédés
- La patrie est en danger
C'est l'État et sa mafia
- C'est la loi du Ratafia
C'est la jeunesse sans permis
- La légion des sans-abris
3615 touche-pipi
- La télé qui abrutit
Des musiques sauvages pour briser l’ennui
- On se serre les coudes pour survivre la nuit
Ton ghetto-blaster et tu n'as plus peur
- Quand tu vois des skins ça fait boum ! sur ton cœur
Bataille rangée, combattant du pavé
- Bande de Pieds Nickelés ou rebelles de Yang-Tsé
Mafia libérale au profit de quelle France ?
- Mais dites-moi monsieur qui fabrique la violence ?
C'est le bien-être général
- C'est le déclin du courage
C’est l’ennui, c’est aujourd’hui
- C'est la frime et c'est la triche
C'est l'argent et l'armement
- C'est la pub et c'est les tubes
C'est la presse et c'est la fesse
- C'est la mode et ça déconne
Mais d'où viennent ces délinquants ?
- De partout et de nulle part
D'chez les fous et les zoulous
- De la nuit et du brouillard
De la rue, de la banlieue
- De la lune et pas des cieux
Du métro et des taudis
- De Sodome à Flic-city
D'un péplum et d'un foyer
- Du forum ou de l'armée
De Brixton à Washington
- De Longwy à Varsovie
D'un squatt ou d'un trou à rat
- De la dernière nuit caline
Du quartier des Agités
- Du couloir des condamnés !
Qui ? Quoi ? Quesako ? Questa !
Tu passes là où on te dit de passer
Tu pointes là où on te dit de pointer
Tu payes là où on te dit de payer
Tu crèches là où on te dit d'habiter
Qui ? Quoi ? Quesako ? Questa !
Tu bouffes là ce qu'on te dit de bouffer
Tu parles là où on te dit de parler
Tu marches au pas et tu dois la fermer
Tu penses qu’à ça, t'es conditionné
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9. |
Protesta
03:08
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Quand plongent les rapaces sur le bidonville
Il pèse une menace sur la jeunesse libre
Terreur au visage d’escadrons de la mort
Du stade à la plage l'eau rejette des corps
Protesta, protesta, protesta !
Gavroches torturés, témoins du Chili
Ils crient liberté, on leur vole la vie
Toutes les folles de mai de la terre latine
Portent à tout jamais le deuil de leurs fils
Protesta, protesta, protesta !
Plus rien, non plus rien ne les empêchera
De danser sans fin le tango sans loi
Plus rien, non plus rien ne les empêchera
De marcher demain pour une protesta !
Tango tango !
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10. |
Djebel
03:05
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Ils arrivent, ils arrivent
Verts comme des chenilles
Ils marchent, ils marchent en léopards
La fièvre sur les lèvres
RAS dans le djebel
Ce soir tout est calme
Djebel djebel
Djebel en feu...
Ils cherchent, ils cherchent partout, nulle part
L'alcool dans le regard
Peut-être là-bas, petit lézard
Se cachent des fellaghas
En djellaba, ombres algériennes
Le tombeau du soleil
Mais l'aube est rouge et dans le ciel
Comme un immense éclair !
Djebel djebel…
Ils courent, ils tirent, il n'y à plus rien
Une tension pleine de guerre
Tu crois, tu crois qu'il t'appartient
Le territoire des fells
Mais sous le ciel de Bab-el-Oued
La mort violente te guette
Sommeil de pierre sur jardin Zen
Est-ce que demain sera le tien ?
Djebel djebel…
Serpents crickets - Sueur salée
Désert de fer - Rebelles d'Alger
Gazelle de pierre - Rafale tirée
Cailloux brûlants - Chaleur plombée
Soleil de sang - Sur des enfants
Entend le chant - De la vengeance
Une ombre, une nuit - Assassinat
Un autre fuit - En djellaba
Couilles dans la bouche - Et mouches à merde
Gégène de brousse - Torture de guerre
Torture de guerre - Torture de guerre
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11. |
La Danseuse De L'Orient
03:23
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La grâce de tes mouvements
Belle danseuse de l'Orient
Paroles poésie
Remplies de nostalgie
Les charmes de ton corps
Danses royales du Cambodge
La fleur du Laos
Ton cœur est une rose
Je ne connais pas ton nom
Ton peuple est en prison
Que le monde soit douceur
Je ne veux pas que tu pleures
Tu chantes dans un bar
Toujours la même histoire
Ceux qui sont dans les camps
Détresse dans l'océan
Le souffle de ma vie
Réfugiée de l'Asie
A Paris, à Belleville
Les fruits dans l'autel brillent
Tu chantes résistance
D'un monde en souffrance
Sous les drapeaux rouge sang
Ont fuit les éléphants
Sous les drapeaux rouge sang
Ont fuit les éléphants
La grâce de tes mouvements
Belle danseuse de l'Orient
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12. |
Clockwork Béru
03:04
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Quand je vois des têtes à claquer
J'ai envie de les toltchoker
De leur bouillave leurs gueules de cons
A coups d'peupons dans la cheutron
Vraiment je suis encore trop bon
Je veux en faire du ronron
Et quand je vois de zolies fleurs
J'ai envie d'les zécrabouiller
Et d'les offrir à ma p'tite sœur
Avec un air d'ange détraqué
De rire de bon cœur comme un clown
De m'rouler par terre vraiment zoum
Quand je regarde une p'tite fourmi
J'ai envie d'la faire exploser
Et j’tourne complètement bézoumni
J'ai envie de tout faire péter
D'faire un feu d'artifice géant
D'me bidonsker tout c'qu'y a d'dément
Quand je rencontre de zolies filles
Qu'elles sont tout c'qu'y a de tzarribles
J'ai envie d'leur filer d'abord
Un vieux coup de dedans-dehors
Et d'me drinker un moloko
Au va et vient près du métro
Docteur Béru s'est réveillé
La tête à la place des pieds
‘J'ai vraiment fait un drôle de rêve’
Dit-il à son fou d'perroquet
Il sortit d'chez lui en sifflotant
Un petit air tout c'qu'y a d'dément
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